Après une enfance smurfée et des études dilettantes et passionnées de lettres modernes, Cédric Paga plonge en 1992 et en autodidacte dans le spectacle vivant comme acteur danseur polymorphe. Il pratique notamment le théâtre masqué, le buto, le cirque et la pensée agissante. Deux groupes de recherche voient le jour à cette période florissante : La Muse Gueule et les Surnuméraires. En l’an de grâce 2000, il crée Ludor Citrik, un clown bouffon avec lequel il multiplie les expériences spectaculaires ayant attrait au débordement de la vitalité et à la puissance énergétique de la jubilation. Sa pédagogie est le fruit de sa recherche toujours en mouvement sur la figure du joueur et l’extension du domaine du ludisme. Ludor Citrik, clown bouffon, nait avec le nouveau millénaire.
En 2002, il est lauréat Jeunes Talents Cirque et crée au Prato « Je ne suis pas un Numéro », en 2003. A partir de 2004, il travaille le cirque improvisé avec « Chantiers de cirque » de la compagnie Flex et intègre « La maison des Clowns » de Giovanna D’Etorre. En 2007, il crée sa première sadicomédie : « Mon Pire Cauchemar » : un quartet sur le clown des films d’horreur et la torture mentale, puis en 2008 avec Isabelle Wéry une pièce intitulée « La Nudité du Ragoût » pour le Sujet à Vif du festival d’Avignon. La même année, il joue dans « Mignon Palace » mis en scène par Gilles Defacques et « Une Formerie » chorégraphiée par Kader Belarbi à l’opéra de Paris. En 2009, il présente « La Flaque » au Théâtre de la Cité internationale. En 2010, il confectionne avec le clown PA (Annicet Léonne) un hommage au clown traditionnel pour le Festival de Cornella en Espagne. En 2012, il crée un nouvel opus intitulé « Qui sommes-je ? ». En 2014, il élabore une démarche autour de l’écriture spectaculaire, instantanée et contextuelle : « Rance Gression ». Il confectionne avec Jean-Michel Guy une circonférence sur le clown et planche sur un essai autour de la praxis de l’acteur organique et du clown bouffon dont la création est prévue en décembre 2019. La même année, il crée un duo mijoté avec Camille Perrin alias Pollu intitulé « Ouïe, le sens du son ».